Parmi les axes stratégiques de la sixième édition du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) qui baisse ses rideaux le 30 avril, figure le « village start-up Osiane » dit « Viso », qui s’est révélé être un véritable creuset des initiatives entrepreneuriales du numérique.
Pendant quatre jours, les start-up ont présenté leurs technologies à travers des pitchs de quelques minutes, dans un format grand public qui brosse au mieux cet environnement de « geek ». Si ces jeunes pousses ont pu se challenger, ils ont eu le privilège de bénéficier des conseils pratiques et d’orientations stratégiques pour conduire leurs entreprises à maturité.
Ce village, que le Salon Osiane a organisé avec le cabinet OBAC, voudrait également concilier les start-up et les grandes entreprises afin de bâtir des clusters durables, ceci dans le but d’offrir aux entreprises, aux jeunes porteurs de projets, aux investisseurs un espace de réseautage, d’expression et d’échange qui leur permettra de saisir une opportunité de participer à l’événement mondial « Vivatech » en France. « La particularité de ce village c’est de permettre aux jeunes de pouvoir décrocher leurs premiers marchés. L’autre particularité est le challenge qui leur permettra de mettre en lumière le talent congolais et qui va aussi s’exporter à Paris en juin prochain. Le but c’est de créer des plateformes qui vont permettre à toutes les structures de travailler ensemble, afin de rentrer dans un monde purement économique et d’être productif », a expliqué Luc Missidimbazi, président de Pratic et promoteur du salon Osiane.
Parmi les start-up présentes à cet espace, on compte celles œuvrant dans les médias, le tourisme, le digital, l’artisanat, la production et la consommation des produits exotiques… Tinda, une entreprise spécialisée dans l’ingénierie digitale au Congo depuis plus de cinq ans, n’a pas manqué de montrer l’importance du challenge et de l’accompagnement de Viso sur les entreprises. « Pour chaque entreprise, les challenges sont importants parce que cela vous permet de tester et d’augmenter votre niveau. L’accompagnement n’est pas toujours au niveau financier, lorsqu’on vous offre un espace pour exposer cette visibilité, cette possibilité, c’est déjà une forme d’accompagnement », a-t-il dit. « Si nous sommes les heureux gagnants, nous deviendrons des ambassadeurs d4Osiane partout où l’on parlera de ce salon. C’est donc un accompagnement à long terme »? a renchéri Laud Obami, cofondateur de la start-up Tinda
La société Hélix service, quant à elle, n’est pas restée en marge de ce challenge. En tant que regroupement de prestataires de service professionnel dans le domaine de la communication, de l’informatique et de la sécurité environnementale, elle met en relation les porteurs et les prestataires de service et les personnes qui en sont à la demande à travers sa plate-forme mbote242. Com. Nikolas Kobi Mounkala, représentant de cette société au Salon Osiane, a exprimé son engouement sur sa première participation à Viso. « C’est une fierté d’avoir un salon des nouvelles technologies au niveau du Congo Brazzaville. Cela prouve bien que la question de l’innovation sur le domaine numérique est extrêmement importante et que, c’est un secteur qui est porteur. Il reste d’attirer le nombre de gens et à demander aux jeunes et aux moins jeunes de s’impliquer dans ce secteur », a-t-il exhorté
Initié par Pratic en partenariat avec l’Arpce, le salon Osiane 2022 est une plaque tournante riche en activité qui est restée fidèle à sa vocation, celle de mener des réflexions sur les défis, les enjeux et les bonnes pratiques engendrées par la révolution numérique et la transformation digitale.
Divine Ongagna